Les praticiens
La prostate, ce petit organe du système génital masculin qui fait beaucoup parler de lui chez l’homme à partir de 50 ans !
Anatomiquement, la prostate se situe sous la vessie juste au-dessus du plancher pelvien : le périnée. Ce dernier au fur et à mesure des années, accumule des toxines dues à nos modes de vie et se rigidifie. Coincée entre le poids de la vessie et un petit bassin rigidifié par des lombaires et un sacrum chargés de toxines, la prostate subit de nombreux blocages énergétiques. Ne recevant plus les courants de vie nécessaires à son bon fonctionnement, elle va s’imprégner de toxines et s’hypertrophier. Un adénome peut se former et dans certains cas dégénérer en un cancer dit prostatique.
L’hypertrophie de la prostate entraine dans un premier temps des gênes nocturnes avec un besoin d’uriner pouvant s’amplifier. Le débit lors de la mixtion urinaire peut être diminué ou irrégulier.
Dans les années 2010 à nos jours, la médecine a fait l’expérience d’un dépistage de masse pour diminuer les 8700 décès annuels dus au cancer de la prostate. Le dosage du PSA (antigène de la prostate), puis la réalisation d’une biopsie , entrainant des traitements précoces, n’ont pas pour autant sauvé des vies ; actuellement on compte encore 8000 décès par an et on estime pour qu’un seul homme en tire un bénéfice, 48 autres sont traités inutilement.
Devant ces chiffres, la Haute autorité de santé déconseille le dépistage systématique. Les risques d’incontinence urinaire et fécale ou d’impuissance après une prostectomie étant supérieurs à la dangerosité du cancer de la prostate qui évolue très lentement et surnommé « la tortue des cancers ».
Bien sûr de nombreuses approches naturelles existent pour améliorer et prévenir les problèmes prostatiques !
L’alimentation en premier, diminuer les aliments à index glycémique (IG) élevés au profit d’une alimentation riche en légumes comme les crucifères (brocolis, choux, etc…). Baisser la consommation de protéines animales, de laitage et découvrir les bienfaits des graines (lin, pépin de courge). La tomate sous toutes ses formes cuite, crue ou en sauce diminue les risques de problèmes prostatiques. Les vitamines C et D ainsi que les herbes et épices anti-inflammatoires (curcuma, sarriette, origan…).
Tous ces conseils peuvent vous être expliqués cas par cas lors de consultation avec un naturopathe.
Certains ouvrages sont également disponibles sur ce sujet, dont ceux du Docteur DESPORTES médecin généraliste à Fouesnant « Le grand sacrifice / Le scandale de la prostate ».
La réflexologie vectorielle propose une solution pleine de bon sens !
Nos rythmes de vie, notre alimentation déséquilibrée, la sédentarité, nos peurs sont d’autant de causes de stress pouvant bloquer la bonne circulation énergétique de nos organismes.
La zone du petit bassin, du périnée, de la prostate ne sont plus suffisamment nourris des courants énergétiques et donc de leur vitalité. Si la vitalité se retire elle laisse la place à un désordre cellulaire et la création d’un adénome bénin pour la plupart du temps…
Le réflexologue va recréer les vecteurs énergétiques par de simples gestes. Ceux-ci auront pour but de ramener la vie dans ces organes qui pourront à la fois se nettoyer et reprendre leur bon fonctionnement. Bien sur la prévention reste l’idéal pour éviter l’hypertrophie. Cependant lorsque l’atteinte de la prostate est déjà avérée, ces gestes peuvent stopper l’évolution et permettre une récupération plus ou moins importante selon les cas.
Mon expérience dans ce domaine à toujours donné des résultats positifs, apportant un confort évident et une baisse du taux de PSA. La personne retrouve de l’énergie et se sent motivée pour modifier son mode vie.
En conclusion, la réflexologie vectorielle apporte une réponse très significative dans tous les cas. Ces gestes énergétiques sont cependant complémentaires d’un suivi médical.
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Corinne Gagné, chercheur et auteure de la Réflexologie Vectorielle