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Et la respiration ?

La respiration cela parait important, mais d’un autre coté c’est automatique, non ?
Pourquoi s’en préoccuper ?
Nous passons parfois beaucoup de temps à se questionner sur la nourriture (Quoi manger ? Quand ? Combien ?), mais comment respirer ? C’est tellement naturel, respirer ne demande aucun effort, cependant sans oxygène nos cellules ne pourront pas faire grand-chose du carburant apporté par l’alimentation.
Cette fonction automatique mérite pourtant toute notre attention ! Que ce soit pour notre bon fonctionnement cellulaire, mais aussi pour notre gestion émotionnelle et celle du stress.

La respiration et la santé

Au travers de la respiration nous aurons essentiellement de bons apports en oxygène (et probablement d’autres éléments dont nous n’avons pas encore la compréhension). L’oxygène indispensable aux mitochondries « unité énergétique de nos cellules » favorise l’efficacité énergétique globale de l’organisme et donc de ses fonctions, notamment une meilleure évacuation des toxines. Les effets de la cohérence cardiaque sont également largement démontrés, et le fait d’expirer plus longtemps que la période d’inspiration favorisera le système nerveux parasympathique, notre « pédale de frein » naturelle.

La respiration et les émotions

Chacun de nous a déjà le ressenti le lien entre le stress, les émotions et la respiration, « avoir le souffle coupé » rien que pour une information « choquante » !
L’individu étant affecté par : les émotions, l’environnement, les habitudes de vie, la posture, les modèles sociaux, les croyances etc…aussi sa manière de respirer est significative.
Exemple « d’un portrait-robot » correspondant au profil hypo inspiration : Introversion, discrétion, inhibition, pauvre en imagination, peu de désir, peur de s’ouvrir, frustrations, colères intériorisées.

On peut voir ci-dessous les bénéfices d’une respiration apaisée :

La respiration et la réflexologie vectorielle

En tant que réflexologue et pratiquant la plongée en apnée, j’ai remarqué lors de mes séances de réflexologie qu’une majorité de personnes respiraient de manière « limitée » (pour rester optimiste). Aussi j’ai voulu faire une étude « les effets de la réflexologie vectorielle sur la respiration » pour mettre en avant des améliorations notables sur certaines capacités respiratoires.

Lors de mes séances j’ai insisté sur différents systèmes fonctionnels en plus du protocole de base :
– Le système respiratoire, ne serait-ce que pour apporter une attention mutuelle à la fonction globale de l’organisme.
– Les manipulations visant à réguler le stress subit.
– La détente des différents diaphragmes et plus particulièrement le diaphragme thoracique.
– L’harmonisation des endocrines qui possèdent un impact certain sur le système émotionnel.
– L’équilibrage des systèmes orthosympathique et parasympathique permettant un fonctionnement optimal de toutes les fonctions organiques.

Ce sont améliorés :
– Le nombre de respirations par minute (qui a diminué)
– L’apnée poumon vide (entre 10 et 60% d’amélioration)
– L’apnée poumon plein (entre 20 et 60% d’amélioration)
On constate que les améliorations se portent essentiellement sur les paramètres où il y a une relation avec les émotions. Celles-ci se stabilisent plus facilement, évitant une perte inutile de l’énergie au bénéfice de l’organisme dans sa globalité.

Conclusion

Tout contrôle de la respiration entrainera une sollicitation réflexe en faveur d’un mieux-être global.
La réflexologie dispose aussi d’outils qui nous permettent une amélioration non négligeable de cette fonction essentielle.
La respiration, un acte loin d’être banal ! Aussi, ayons toujours une pensée et des actions pour soutenir cette fonction primordiale à notre santé globale.

Alain DURECQ, Naturopathe et réflexologue vectoriel