Qu’est ce que le syndrome prémenstruel ?

Le syndrome prémenstruel est un trouble récurrent de la phase lutéale et se caractérise par des troubles physiques et émotionnels qui se produisent pendant les 7 ou 10 jours précédant le cycle et finissant généralement peu après le début des menstruations.

Près de 75 % des femmes éprouvent des symptômes légers à la veille ou au moment de leurs règles, comme des crampes légères de l’utérus. Cela ne les empêche pas de poursuivre leurs activités et est considéré comme peu incommodant.

Environ 30 % des femmes ont des symptômes suffisamment intenses pour interférer avec leurs activités quotidiennes.

Quelles sont les causes du syndrome prémenstruel ?

Les causes du SPM sont diverses, en voici quelques exemples :

  • facteurs hormonaux
  • prédisposition génétique
  • carence en sérotonine, magnésium, calcium
  • symbolique de la mort interne suivi de la renaissance (point de vue métaphysique). C’est pour notre corps l’occasion d’exprimer les émotions qui ont été enfouies tout au long du mois. En étudiant la signification spirituelle du SPM, on se rend compte que c’est un état souvent associé à la tristesse ou au deuil, car les émotions refont surface et sont amenées à être confrontées.

Les symptômes du syndrome prémenstruel

Troubles physiques

  • Perception des battements cardiaques (palpitations)
  • Maux de dos (lombalgies)
  • Rétention hydrique : œdèmes, prise de poids transitoire, seins tendus et douloureux
  • Variations de l’appétit et désir irrépressible de certains aliments
  • Constipation, diarrhée, ballonnement, flatulences, besoin d’aller plus souvent à la selle
  • Dysménorrhées : douleurs, crampes, pesanteur, pression de la zone pelvienne
  • Étourdissements, vertiges, évanouissement
  • Tendance aux ecchymoses
  • Fatigue, manque d’énergie, léthargie
  • Céphalées
  • Bouffées de chaleur
  • Insomnie, difficulté d’endormissement, veille nocturne
  • Douleurs articulaires et musculaires
  • Nausées et vomissements
  • Paresthésie : fourmillements, brûlures, picotements, piqûres, sensation de moiteur/ froid
  • Problèmes cutanés (acné, dermite localisée)
  • Gonflement des mains et des pieds
  • Trouble de la libido

Troubles émotionnels/psychologiques

  • Agitation
  • Anxiété
  • Confusion
  • Crises de pleurs
  • Dépression
  • Difficulté à se concentrer
  • Hypersensibilité émotionnelle
  • Troubles de la mémoire
  • Irritabilité
  • Sautes d’humeur ou aggravation des troubles de l’humeur déjà présents
  • Nervosité
  • Excès de colère

Les traitements du SPM

  • La médecine allopathique : inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, anti-inflammatoires non stéroïdiens, traitement hormonal, opération en cas extrême.
  • L’hygiène de vie : exercice physique régulier, régime alimentaire adapté, combattre le stress.
  • La réflexologie vectorielle : stimulation du système endocrinien (système hormonal), uro-génital, diaphragmes du bassin, système nerveux autonome, plexus nerveux, système lymphatique et système émotionnel.

Etude de cas et bilan

Dans l’ensemble, les séances de réflexologie vectorielle (méthode ERVE) ont été bénéfiques pour mes patientes. Tant bien sur l’aspect physique qu’émotionnel, je constate que les symptômes de leur SPM sont moindres.

J’ai conseillé à mes patientes d’être attentives aux messages que leur corps leur envoie. Ainsi, si des symptômes reviennent, nous pouvons faire de nouvelles séances afin dynamiser les circuits et de stabiliser leur corps énergétique. Cela pourra être nécessaire une fois par trimestre, semestre ou à l’année. Je leur explique qu’il s’agit désormais de ne pas attendre d’être trop mal pour venir consulter en séance de réflexologie vectorielle et qu’il en est de leur responsabilité de prendre soin d’elle !

Pauline Pileux, réflexologue